Voyages des Vikings entre le VIIIe et le XIe siècle
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La figure de proue : un dragon
La poupe profilée
La voile rectangulaire
Le mât en pin
Les boucliers en bois peint
Les rames amovibles
La coque en chêne
Drakkar
Mot inventé au XIXe siècle par les Français à partir du mot suédois « drake » qui signifie « dragon ». À l’époque viking, la proue des navires était ornée d’une tête de dragon.
Grâce à leurs navires, les Vikings ont pu explorer une bonne partie de l’Europe, aller jusqu’en Asie et même atteindre l’Amérique, bien avant Christophe Colomb. Quels voyages pendant plus de deux cents ans ! Tout ça pour faire du commerce, conquérir des terres, ou bien piller des richesses. Voici leurs périples…
Une merveille, notre navire ! Souple, maniable, rapide. On l’appelle le « knörr ». Eh oui, le mot « drakkar » est une invention française.
À toi de reconstituer notre embarcation pour que l’on puisse continuer l’expédition. Attention, il y a des pièges ! Quand tu auras terminé, clique sur
« OK ».
Dr├┤le dΓÇÖallure, ton navire viking ! Recommence !
Bravo, ce « knörr » a fière allure ! Il n’y a plus qu’à l’explorer, de la cale au sommet du mât.
Cette belle tête de dragon orne l’avant du navire. Son rôle est de protéger les Vikings contre les esprits maléfiques pendant le voyage. Elle est amovible et ils la placent à la tête du bateau quand ils abordent des mers ou des terres inconnues qui les inquiètent.
À l’arrière, la poupe a la même forme relevée que la proue. Pratique pour faire marche arrière sans avoir à faire demi-tour !
Rectangulaire, la voile est en laine bien épaisse ou en lin. Elle est faite de plusieurs bandes cousues ensemble. Il y a souvent du rouge sur les navires guerriers, histoire d’impressionner l’ennemi.
Même s’il est grand et lourd, ce mât en pin peut se lever et s’abaisser à volonté.
Tout le long du « knörr », les Vikings accrochent leurs boucliers. En bois, recouverts de métal et de peinture, ils sont indispensables pour se protéger en cas d’attaque au cours du voyage.
Glissées dans des trous le long de la coque, ces rames sont rangées le long du navire quand elles ne servent pas. Mais quand le vent tombe, les Vikings se mettent au boulot. Le tout est de ramer en cadence.
La coque est faite de planches courbées, clouées les unes sur les autres comme les tuiles d’un toit. Sa forme profilée lui permet de fendre les flots à toute allure. Et comme elle n’a qu’une petite partie sous l’eau, les Vikings peuvent naviguer dans des rivières peu profondes.
Voici la lourde cargaison : des chevaux, du bétail et des marchandises, comme des fourrures, des défenses de morses ou de l’ambre. Tout ça s’échange en chemin contre du sel, du blé, du miel, des poteries, des armes, des épices, et même des esclaves.
Nous, les Vikings, nous connaissons bien la mer, les courants et les vents. Pour nous diriger, pas besoin de boussoles, ni de cartes. Nous longeons aussi souvent les c├┤tes pour pouvoir accoster quand nous le voulons.
Nous, les membres de l’équipage, nous sommes jeunes et costauds. Et il en faut de la force, pour ramer, manœuvrer le navire ou affronter les tempêtes. Nous savons aussi négocier pour échanger nos produits. Et si besoin, nous nous battons quand nous faisons de mauvaises rencontres. Non mais !
Pas terrible, la vie à bord ! Nous manquons de place, dormons mal et ne mangeons pas grand-chose : juste un peu de poisson, de viande et des algues séchées. Nos quelques affaires, nous les gardons dans un coffre sur lequel nous nous asseyons pour ramer.
